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Explication des règles de la prière, de la zakat et du jeûne

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Fiche technique :

Auteur : Muhammad Ibn 'Abd Al-Wahhâb

Edition : Al Bayyinah

Format : 25 x 18 cm

Langue : Français


Description :

Le présent livre traite des adorations, il est intitulé Âdâb Al-Mâshî Ila-s-Salâh, soit littéralement : Les convenances à respecter par celui qui se rend à la prière. Muhammad Ibn 'Abd Al-Wahhâb composa cette œuvre en se référant à la parole de l'imam Ahmad : « II est obligatoire d'étudier de la science, ce qui permet d'établir sa religion. » On lui demanda alors : « Par exemple ?» Ce à quoi il répondit : « II ne peut être ignorant concernant sa prière, son jeûne etc. » Le cheikh a donc mentionné les règles de la prière, de la zakat, du jeûne, tout en ajoutant à cela d'autres choses comme les convenances liées à la salutation, à la demande de permission entre autre. 
Il a agrémenté son œuvre de preuves tirées du Coran, de la Sunna, du consensus de la communauté et des paroles des savants actifs.
Il classa son livre en chapitres et cita les références des hadiths lorsqu'il en voyait l'utilité, mais ne le fit pas pour d'autres tant ils étaient connus. 
Malgré sa concision, ce livre est un modèle d'investigation au sujet de ces adorations, il est autant bénéfique aux débutants, aux étudiants moyens, qu'aux imams des mosquées qui sont les modèles des prieurs. 

Complément :

A propos de l'auteur :

L’imam, le cheikh Muhammad, fils d’Abdul-Wahâb, fils de Sulaymân fils d’Alî fils de Muhammad [….] est un descendant de la tribu des Banû Tamîm.

Il est né dans le village de Uyaynah en l’an 1115 H. (1703G), dans une famille de gens de religion, de science et d’honneur. Son père était un grand savant et son grand –père Sulaymân ibn Alî était le savant de Najd de son époque.

Muhammad apprit le Coran par cœur avant l’âge de dix ans, et il étudia le Fiqh hanbalite. Il était l’objet de l’admiration de son père, vue sa mémoire impressionnante.

Il consultait souvent les livres d’exégèse du Coran (Tafsir) et de Hadith.Il fournissait, nuit et jour, des efforts pour apprendre la science. Il entreprit de voyager pour acquérir la science tout d’abord dans la région de Najd même, puis vers Makkah où il étudia avec les savants ; il continua son périple vers al- Madinah, où il étudia notamment avec le cheikh Abdullah ibn Ibrahîm Al-shammarî, auteur de livre Al-Adhd ul-Fâ’idh fi Sharh’Alfiyyat il-Farâ’idh, qui lui apprit les règles de l’héritage. Ce dernier lui fit rencontrer le cheikh du Hadith, Muhammad Hayât As-Sindî, avec qui il apprit les sciences du Hadith et ses rapporteurs (Ilm ur-rijâl ), et qui lui décerna l’autorisation d’enseigner les livres principaux tels que Sahîh Al-Bukhârî, Sahîh Muslim…

Doté d’une grande intelligence, il consacra sa vie à étudier, à faire des recherches et à écrire. Il retenait avec une grande facilité tout ce qu’il lisait et ne se lassait jamais d’écrire. Il a notamment recopié de nombreux ouvrages d’Ibn Taymîyyah et de son élève, Ibn Qayyim al-Jawzîyyah – qu’Allah leur fasse miséricorde – et l’on trouve ces précieux manuscrits conservés dans les musées.

À la mort de son père, il commença à prêcher ouvertement le message essentiel de l’islam, at-Tawhid, à la manière des Pieux Prédécesseurs (as-Salaf). 
Il dénonçait le polythéisme (ash-Shirk) sous toutes ses formes, les innovations (al-Bida) des sectarismes et les choses détestables (al-Munkar).

À cette époque, les gens de la péninsule arabique étaient revenus à toutes sortes de pratiques idolâtres (ash-Shirk) et à fortiori, ne se conformaient que peu aux rituels (al-Ahkâm) de l’islam. Le cheikh les incita à retourner à l’islam des origines, celui du Prophète et des Compagnons.

Il retourna vers sa terre d’origine où il se heurta tout d’abord à des problèmes avec les notables, puis conclut une alliance avec le prince Muhammad Ibn Sa’ûd, prince de Dir’îyya village proche de Riyad.

Ensemble grâce à Allah, puis grâce à la Da’wah du cheikh et l’autorité et la puissance du prince, ils réalisèrent l’unité des tribus arabes, sous la bannière du Tawhîd.

Lorsqu’ils eurent épuisé tous les moyens pacifiques, et que certaines tribus constituaient un obstacle à la propagation de la parole d’Allah, ils leur déclarèrent la guerre. Celle-ci prit fin en 1773 avec la conquête de Riyad. 

Le cheikh se consacra ensuite entièrement à l’enseignement et à l’écriture. 

Son célèbre Kitâb ut-Tawhîd (le livre de l’unicité) qu’il avait écrit à Huraymalah trente ans plus tôt, était enseigné partout.

Il écrivit de nombreux essais et livres dont : 

1- Le résumé de Sahîh Al-Bukhârî

2- Kitâb ut-Tawhîd (le livre de l’unicité)

3- Kashf ush-Shubuhât fit-Tawhîd (L’élucidation des équivoques concernant le Tawhîd)

4- Kitâb ul-Kabâ’ir (le livre des péchés graves)

5- Arba atu Qawâ id fit-Tawhîd (Quatre règles concernant l’Unicité)

6- Le résumé de Zâd ul-Maâd (d’Ibn ul-Qayyim)

7- Istinbât ul-Qur’ân (Les déductions faites à partir du Coran)

8- Ahâdîth ul-fitan (Hadîths concernant les troubles)

9- Mukhtasar us-Sîrat in-Nabawîyya (Le résumé de la biographie du prophète)

10- Fadhâ’il ul-Islâm (Les mérites de l’Islam)

11- Usûl ul-Imân (Les fondements de la foi)

12- Tafsîr ul-Qur’ân (Le commentaire du Coran)

13- Le résumé de al-Insâf

14- Le résumé de al-Sharh ul-Kâbîr

15- Massâ’il ul-Jâhilîyya (Les questions concernant les pratiques de la période anté-islamique)

16- Mufîd ul-Mustafîd

17- Thalâthat ul-Usûl (Les trois principes fondamentaux)

18- Adâb ul-Mashyi ilâ-s-Salât (La façon dont il convient de se rendre à la prière)

Avant de mourir, en 1206 H. (1792 G), le cheikh Muhammad ibn Abdul-Wahâb verra le Tawhîd régner sur la péninsule arabique et ses environs, les prêcheurs se multiplier, et les drapeaux des partisans du polythéisme (Shirk) et des innovateurs tomber.

Ses enfants Abdullah, Alî, Hussayn et Ibrâhîm lui succédèrent dans le prêche (Dawah) et ses descendants (la famille Âl Cheikh), hommes de sciences et de piété, continuent encore aujourd’hui à jouer un rôle capital dans la vie religieuse de leur pays, occupant les rangs de ministre des affaires religieuses, Mufti et juges dans les tribunaux islamiques.